Le Turc mécanique ou l’automate joueur d’échecs est un célèbre canular construit à la fin du 18e siècle : il s’agissait d’un prétendu automate doté de la faculté de jouer aux échecs, en réalité, une personne cachée à l’intérieur jouait aux échecs à la place de l’automate.
Il a été partiellement détruit dans un incendie mais de nos jours, une réplique a été créée : elle est contrôlée par un logiciel et joue réellement seule aux échecs.
Grâce au talent des joueurs cachés à l’intérieur, le Turc mécanique remporta la plupart des parties d’échecs auxquelles il participa en Europe et en Amérique durant près de 84 ans, y compris contre certains hommes d’État tels que Napoléon Bonaparte, Catherine II de Russie et Benjamin Franklin.
Il a été inventé par l’écrivain et inventeur hongrois Wolfgang von Kempelen, qui eut l’idée de construire son Turc mécanique après avoir assisté à un spectacle de magie de François Pelletier (illusionniste français) à la cour de l’Impératrice d’Autriche Marie-Thérèse, au château de Schönbrunn (à Vienne).
Après le spectacle, l’impératrice demande à Wolfgang von Kempelen de lui expliquer le tour, mais il n’y parvient pas.
Vexé, l’ingénieur promet à l’impératrice de revenir au château avec une invention dépassant la magie de l’illusionniste, et c’était donc la naissance son Turc mécanique !
De nos jours, le principe du Turc mécanique refait surface, en effet, plusieurs tâches (parfois ingrates) que l’on pense automatisées, sont en réalité faite par des humains, par exemple l’ajout des sous-titres sur une vidéo, la vérification que 2 billets sont différents, etc..