À l’époque de la présence britannique en l’Inde, le gouvernement britannique était préoccupé par le nombre de cobras à Delhi (ville du nord de l’Inde) et offrit donc une prime pour chaque cobra mort.
Au début, cette stratégie fut une réussite : beaucoup de serpents furent tués pour recevoir la récompense.
Cependant, des gens entreprenants et malins commencèrent à élever des cobras pour gagner facilement de l’argent. Lorsque le gouvernement en prit connaissance, le programme de récompenses fut supprimé, ce qui amena les éleveurs à relâcher dans la nature leurs cobras devenus sans valeur.
Conséquence : La population de cobra sauvages se retrouva supérieure à celle de départ, preuve que cette « solution » du problème avait en fait aggravé la situation.
Ainsi, l’effet cobra se définit comme un phénomène non désiré qui se produit lorsqu’une tentative de résolution d’un problème quelconque a pour effet une aggravation du problème original. Le terme est notamment utilisé pour illustrer les causes d’une stimulation incorrecte de l’économie et de la politique.
En 2009 et en Espagne, plus de 6 milliards d’euros furent versés sous formes de subventions pour encourager l’électricité produite via les énergies renouvelable, et ceci a eu pour effet la création de fermes solaires (Centrale solaire photovoltaïque).
En 2010, la Commission nationale de l’énergie espagnole et le ministère de l’Industrie se sont étonnés de voir une production soutenue en pleine nuit ou pendant les saisons moins ensoleillées : le surplus de la production provenait de groupes électrogènes fonctionnant au gazole (Ce qui illustre l’effet Cobra)