La conservation de l’énergie est un principe physique, selon lequel l’énergie totale d’un système isolé est invariante au cours du temps.
Ce principe impose que pour tout phénomène physique l’énergie totale initiale du système isolé soit égale à l’énergie totale finale, donc que de l’énergie passe d’une forme à une autre durant le déroulement du phénomène, sans création ni disparition d’énergie.
L’effet Venturi concerne les mouvements des fluides (qu’ils soient liquides ou gazeux). Il peut s’énoncer de la façon suivante : « dans le cas d’un écoulement horizontal, si la section d’écoulement diminue, la pression dans le fluide diminue également (et la vitesse d’écoulement augmente)« .
Ainsi, dans les zones montagneuses, l’effet Venturi est fréquemment présent :
- Quand l’air à proximité de la surface du terrain, en circulation globalement horizontale, rencontre une montagne (sa section d’écoulement diminue), il est obligé, pour franchir cet obstacle, de passer par-dessus s’il ne peut pas passer sur les côtés.
- La zone de circulation étant moindre, l’air se retrouve dès lors accéléré de manière à conserver le même débit qu’avant (quantité d’air passant par un point par unité de temps).
- C’est pour cette raison que le vent au sommet des montagnes est toujours plus important que celui à leur base.
Un détroit maritime entre deux côtes montagneuses crée aussi un puissant effet Venturi. Ainsi des sites comme Tarifa (point le plus resserré du détroit de Gibraltar) ou les Bouches de Bonifacio sont des lieux très ventés (et très fréquentés par les amateurs de planche à voile ou de kitesurf).