Paradoxe de Russell

Le paradoxe de Russell, est un paradoxe de la théorie des ensembles, il répond à la question suivante :

Existe t-il un ensemble qui contient tout les ensembles ?

Ou formulé autrement, l’ensemble E des ensembles n’appartenant pas à eux-mêmes appartient-il à lui-même ?

  • Si la réponse est oui, E appartient à lui même : comme notre ensemble E contient des ensembles n’appartenant pas à eux-mêmes, on tombe sur une contradiction
  • Si la réponse est non , E n’appartient pas à lui même : comme notre ensemble E contient des ensembles n’appartenant pas à eux-mêmes, il devrait appartenir à lui même, on tombe à nouveau sur une contradiction.

Il y’a donc une contradiction dans les deux cas, ce qui rend paradoxale (et donc impossible) l’existence d’un tel ensemble.

Le paradoxe du barbier est une illustration du paradoxe de Russell, qu’on peut formuler comme suit :

Le barbier du village doit de raser tous les habitants qui ne se rasent pas eux-mêmes et seulement ceux-ci.

  • Si le barbier se rase lui même : alors il ne devrait pas se raser lui même (Car en tant que barbier, il doit raser seulement se rasent pas eux-mêmes)
  • Si le barbier ne se rase pas lui même : alors il remplit la condition de son travail, il doit se raser lui même

On retrouve une contradiction dans les 2 cas.

Biais de sélection et Coronavirus

Dans une étude statistique, le terme biais de sélection désigne une erreur systématique faite lors de la sélection des sujets à étudier. Ce terme regroupe tous les biais pouvant conduire à ce que les sujets effectivement observés lors d’une enquête ne constituent pas un groupe représentatif des populations censées être étudiées et ne permet donc pas de répondre aux questions posées dans le protocole.

Les biais de sélection se produisent lors de l’échantillonnage, c’est-à-dire lors de la sélection d’un échantillon représentatif de la population étudiée.

Aussi, le taux de létalité est la proportion de cas fatals liés à une maladie ou à une affection particulière, par rapport au nombre total de cas atteints par la maladie, on le différencie du taux de mortalité (Ce dernier est réservé au nombre de décès rapporté à l’ensemble de la population d’un territoire, et pas seulement aux cas atteints.)

Actuellement, le monde connait une crise à cause du Coronavirus, les estimations tablent sur un taux de létalité de 2%, sauf que, il faut noter que taux de létalité (nombre de cas fatals / nombre de cas atteints) peut être faux si le nombre de cas atteints est mal connu, par exemple :

  • Des gens malades ne se rendent pas à l’hôpital
  • Uniquement les gens gravement atteints se rendent à l’hôpital

Bien sûr, il est également possible que le nombre de cas fatals soit inexact (décès en dehors de l’hôpital, donc non comptabilisé comme causé par le virus).

On pense donc que le taux de létalité de 2% est assez exagéré, à cause d’un biais de sélection, il serait en effet inférieur.

Malgré tout, il faut relativiser ce taux, à titre de comparaison, le taux de létalité du SRAS était plutôt important (10 %) mais il n’a tué «que» 774 personnes. Celui de la grippe saisonnière n’est que de 0,3 % ..Mais il est extrêmement contagieux ce qui suffit à porter le nombre de victimes françaises à 10 000 par an.

Article à prendre avec des pincettes, le temps nous dira si en effet ce taux est inférieur ou pas à 2%.

Eurosystème VS Système européen de banques centrales

Le Système européen de banques centrales (SEBC) est composé de la Banque centrale européenne (BCE) et du réseau des 27 banques centrales nationales (BCN) des États membres de l’Union européenne (UE).

L’introduction du Système européen de banques centrales a été décidée par le traité de Maastricht en 1992 et réalisée le 1er janvier 1999.

Cette institution a pour objectifs la stabilité des prix dans toute l’UE et améliorer la coopération monétaire et financière entre l’Eurosystème et les États membres en dehors de la zone euro.

L’Eurosystème est un organe de l’Union européenne, qui regroupe la Banque centrale européenne et les banques centrales nationales des États membres de l’Union européenne ayant adopté l’euro. Il s’agit donc, en quelque sorte, de l’institution qui gère la zone euro.

Ainsi, la BCE (mais pas que) appartient à la fois à L’Eurosystème et au Système européen de banques centrales .

Le siège de la BCE à Francfort en Allemagne

La principale différence entre L’Eurosystème et le Système européen de banques centrales, est que le Système européen de banques centrales (SEBC), rassemble la BCE ainsi que les banques centrales nationales des pays de l’Union européenne, y compris ceux n’ayant pas adopté l’euro, alors que l’Eurosystème, comme son nom le suggère, rassemble la BCE et uniquement les banques ayant adoptés l’euro.

On peut en déduire que si tous les membres de l’Union européenne deviennent également membres de la zone euro, alors l’Eurosystème et le SEBC seront similaires.