En logique mathématique, la déduction relie des propositions dites prémisses à une proposition dite conclusion.
Autrement dit, la déduction est une opération par laquelle on établit au moyen de prémisses une conclusion qui en est la conséquence.
Un syllogisme est un raisonnement logique mettant en relations au moins trois propositions : deux ou plus d’entre elles, appelées « prémisses », conduisent à une « conclusion ». Ce mot a été inventé par Aristote.
D’après Wikipedia, la cognition est l’ensemble des processus mentaux qui se rapportent à la fonction de connaissance et mettent en jeu la mémoire, le langage, le raisonnement, l’apprentissage, l’intelligence, la résolution de problème, la prise de décision, la perception ou l’attention.
Le raisonnement est donc un processus cognitif permettant de poser un problème de manière réfléchie en vue d’obtenir un ou plusieurs résultats. L’objectif d’un raisonnement est de mieux cerner (comprendre) un fait ou d’en vérifier la réalité, en faisant appel alternativement à différentes « lois » et à des expériences, ceci quel que soit le domaine d’application : mathématiques, musique, lettres, sport…
La logique vise à formaliser les raisonnements par des règles. En logique on s’accorde à considérer trois «moyens» de construction de raisonnements :
La déduction ou raisonnement par déduction
L’induction ou raisonnement par induction
L’abduction ou raisonnement par abduction
Ces 3 moyens de raisonnement feront l’objet d’articles prochainement!
Enfin, le Trésor de la langue française informatisé définit l’intuition comme le fait de pressentir ou comprendre quelque chose sans analyse ni raisonnement, j’ai bien l’intuition qu’un article consacré à cette dernière va suivre !
Bien avant Le Système monétaire européen et bien avant l’euro, il existait en Europe un dispositif économique actif de 1972 à 1978 qui limitait les fluctuations de taux de change entre les monnaies des pays membres de la Communauté économique européenne.
Ce dispositif, c’est le Serpent monétaire européen (SME).
Pour chaque monnaie, un seuil d’intervention (pour les banques centrales) à la vente et un seuil d’intervention à l’achat, en fonction du taux de change par rapport à chacune des autres monnaies, étaient définis.
Ainsi, une monnaie ne pouvait pas fluctuer par rapport à une autre de plus ou moins 2,25 % autour de sa parité bilatérale.
L’histoire débute de fait en 1944 avec les accords de Bretton Woods où plusieurs dizaines d’États, la guerre finie, décident que la nouvelle économie mondiale se fera grâce à l’aide des États-Unis et les échanges seront donc basés sur le dollar américain.
Cette spécificité de la monnaie américaine va dès lors lui conférer une valeur supranationale et donner un privilège exceptionnel aux États-Unis en leur permettant de payer toutes leurs importations dans la monnaie nationale, alors que les autres pays doivent s’efforcer de gagner suffisamment de devises pour régler leurs importations.
Pour obtenir les précieux dollars, les pays n’ont d’autre choix que d’exporter.
En 1971, les États-Unis renoncent à la convertibilité du dollar en or à 35 dollars l’once.Dès lors, le cours du dollar va évoluer librement par rapport aux autres devises.
De 1972 à 1978 le dollar américain connait une forte chute , et les devises (qui sont liées au dollars par leurs importations/exportations) craquent les unes après les autres.
Plusieurs pays quittent le dispositif du Serpent Monétaire Européen, la nécessité d’un nouveau système s’impose.
C’est bien ce qui a donné naissance au Système monétaire européen, où les devises prennent un panier de référence nommé l’ECU (European Currency Unit), qui est constitué des devises adhérentes au nouveau système.
La fluctuation des devises les unes par rapport aux autres s’étant révélée irréalistes, la nouvelle fluctuation de 1,125 % (au lieu de 2,25 %) se fait cette fois par rapport à l’ECU.