Numérique VS Informatique

« La science informatique n’est pas plus la science des ordinateurs que l’astronomie n’est celle des télescopes. »

Disait Hal Abelson, mathématicien et informaticien américain au MIT.

L’informatique est un domaine d’activité scientifique, technique, et industriel concernant le traitement automatique de l’information : Information – automatique forment le mot informatique.

Ses champs d’application peuvent être séparés en deux branches :

  • théorique : concerne la définition de concepts et modèles ;
  • pratique : s’intéresse aux techniques concrètes de mise en œuvre.

Le mot « numérique » quant à lui, vient du latin « numerus » (« nombre », « multitude ») et signifie « représentation par nombres ».

On oppose ainsi le calcul numérique (l’arithmétique et l’analyse numérique) effectué sur des circuits logiques électroniques basés sur un système binaire représentant des nombres entiers ou des nombres à virgule flottante, au calcul littéral (par lettres, ou algèbre : ax + b) et au calcul analogique, opérant sur des grandeurs électriques approximatives.

Ainsi, on dit numérique une information qui se présente sous forme de nombres associés à une indication de la grandeur physique à laquelle ils s’appliquent, permettant les calculs, les statistiques, la vérification des modèles mathématiques.

Les données informatiques qui sont traitées par les ordinateurs sont donc numériques, car à la fin, un ordinateur ne traite que des 0 et des 1 (des données binaires).


En revanche, tout ce qui est numérique n’est pas forcément informatique : on peut très bien faire le calcul numérique suivant : 5 + 3 = 8, sans faire appel à l’informatique !

La thésaurisation

La thésaurisation est un terme technique économique décrivant la volonté de garder son argent en dehors du circuit économique via l’achat et le stockage d’une grande quantité de produits appartenant à un marché particulier, créant une rareté de ce produit et, en fin de compte, faisant monter le prix de ce produit.

Les produits généralement thésaurisés comprennent des actifs tels que l’argent, l’or et les titres publics, ainsi que des biens vitaux tels que le carburant et les médicaments. Les consommateurs thésaurisent principalement des ressources afin de pouvoir maintenir leur rythme de consommation actuel (et pas forcément dans le but d’un investissement productif ou spéculatif) en cas de pénurie (qui peut être réelle ou perçue).
La thésaurisation des ressources peut empêcher ou ralentir la circulation de produits ou de marchandises dans l’économie. Par la suite, cela peut conduire à la rareté du produit ou de la marchandise, entraînant une augmentation de la valeur de la ressource.

Les biens thésaurisés sont en général inélastiques : la demande reste stable malgré la hausse des prix.

Une conséquence de la thésaurisation !

Le comportement de thésaurisation est une réponse courante à la peur, qu’il s’agisse de la peur d’un effondrement imminent de la société ou de la simple peur d’une pénurie d’un bien. Les troubles civils ou les catastrophes naturelles peuvent amener les gens à collecter des denrées alimentaires, de l’eau, de l’essence, des générateurs et d’autres produits de première nécessité dont ils pensent – à tort ou à raison – qu’ils pourraient bientôt manquer.

Il y a eu de nombreux cas de thésaurisation économique tout au long de l’histoire, un exemple étant le « Silver Thursday » survenu le Jeudi 27 mars 1980.

Certains investisseurs ont anticipé une augmentation de la demande sur l’argent. De ce fait, ils ont thésaurisé ce métal, accumulant environ 100 millions d’onces de métaux précieux.
En 1980, cet événement de thésaurisation a entraîné une flambée des prix de l’argent à 50 dollars l’once (1 once : 28gr) par rapport aux 1,50 dollar l’once d’origine que les investisseurs avaient payée 10 ans auparavant.

Conséquence sur le prix de l’once d’argent : 1.50$ en 1970 VS 49$ en 1980


À la suite de cette flambée des prix de l’argent, la Réserve fédérale est intervenue, suspendant toutes les transactions sur l’argent et entraînant finalement l’effondrement du marché le 27 mars 1980, lorsque le cours des actions d’argent a chuté à 10,80 dollars américains l’once.

L’impératif hypothétique

L’impératif hypothétique est un concept de la philosophie (Branche de la philosophie traitant de la morale) morale du philosophe prussien Emmanuel Kant.

L’impératif hypothétique désigne l’action à faire en vue d’une fin particulière : Pour réussir tel projet « X » il faut accomplir telles actions « Y », « Z », etc.
Il s’agit d’obligations instrumentales, qui sont liées à un but poursuivi. Elles ne sont obligations que dans la mesure où ce but est recherché et n’ont aucune composante morale.

L’existence apparait comme une lutte entre impératif hypothétique et catégorique !

La limitation générale de l’impératif hypothétique est son ambiguïté potentielle dans ses moyens, et sa susceptibilité à être détournée à des fins corrompues.

De plus, les impératifs hypothétiques ne peuvent également être mis en œuvre que s’il y a un investissement personnel dans l’action accomplie et les fins produites. Si l’on ne trouve pas d’avantage personnel ou d’incitation à mener une action à partir d’un certain moyen, alors on n’est pas obligé de le faire : Je ne vais pas accomplir les actions « Y », « Z », car la destination « X » m’est étrangère.

En d’autres termes, les impératifs hypothétiques invoquent des commandes par le biais de « devrait faire », et leur accent est davantage mis sur les désirs personnels individuels, voire leur égoïsme.

Les seuls impératifs non hypothétiques sont ceux qui vous disent de faire/ne pas faire quelque chose, peu importe qui vous êtes ou ce que vous voulez, parce que la chose est bonne en soi. Ces types d’impératifs appartiennent à la catégorie des impératifs catégoriques : l’action « X » : ne pas faire de mal à autrui, est une fin en soi, et ne doit pas dépendre de désirs personnels.
L’impératif est catégorique dans le sens où l’agent moral doit agir par devoir, pour le devoir, viser le devoir en lui-même.