Le biais de négativité est le phénomène qui fait que les individus sont davantage marqués – toutes choses égales par ailleurs – par les expériences négatives que par les positives, ils prennent davantage en compte les informations négatives que les positives.
En effet, ce sont les informations qui nous apportent un désagrément qui frappent l’attention et qui sont mémorisées le plus facilement et pour plus longtemps.
À l’inverse, nous avons tendance à oublier les bons souvenirs ou toutes les fois où les choses se sont bien déroulées et donc à ne pas les prendre en compte dans notre raisonnement.
Dans les études menées par le psychologue John Cacioppo sur le traitement neuronal du biais de négativité, il a été prouvé que la réponse du cerveau aux stimuli sensoriels, cognitifs et moteurs négatifs provoque une activation beaucoup plus importante que les événements positifs. Surtout dans le cortex cérébral.
Ceci explique pourquoi, nous sommes beaucoup plus motivés par une tâche qui consiste à éviter une expérience négative que motivés par une tâche lorsque le prix est une incitation positive. (éviter de redoubler motive plus que vouloir apprendre pour apprendre).
Heureusement, connaitre ce biais et avoir l’habitude de relativiser sa situation, permet de lutter contre ce dernier!