Le test de Turing

Le test de Turing est une proposition de test d’intelligence artificielle fondée sur la faculté d’une machine à imiter la conversation humaine.
Il est décrit par Alan Turing en 1950.

Ce test consiste à mettre un humain (qui est un arbitre) en confrontation verbale et à l’aveugle avec un ordinateur et un autre humain.

Si l’arbitre n’est pas capable de dire lequel de ses interlocuteurs est un ordinateur et lequel est un humain, on peut considérer que l’ordinateur a passé avec succès le test de Turing.
Bien sûr, la machine peut volontairement donner de fausses réponses pour se faire passer pour un humain.

Alan Turing a imaginé ce test pour répondre à sa question existentielle : « une machine peut-elle penser ? » Pour lui, si la machine peut être confondue avec un humain, alors oui, une machine peut penser.

Une nuance importante à apporter, est que ce test ne détermine pas directement si l’ordinateur se comporte de façon intelligente, cela teste seulement si l’ordinateur se comporte comme un être humain. (le comportement intelligent et les comportements humains ne sont pas exactement la même chose, il y’a inclusion, mais pas égalité).

En effet, l’hypothèse forte et implicite est que les êtres humains peuvent juger de l’intelligence d’une machine en comparant son comportement avec le comportement humain (qui lui, est donc la référence pour juger de l’intelligence).

De plus, si l’intelligence transparaît à travers son comportement – en l’occurrence ici, les réponses – elle peut parfaitement être simulée, mais c’est un sujet pour un autre article !

Le biais rétrospectif

Le biais rétrospectif consiste à surestimer, rétrospectivement, le fait que les événements auraient pu être anticipés avec davantage de prévoyance ou de clairvoyance.

Il est aujourd’hui intégré dans des cursus ou des pratiques de consultance ou d’audit portant sur l’aide à la décision ou la gestion des risques dans des secteurs tels que l’économie, la politique, la finance ou la santé.

Il a été décrit initialement par le psychologue Baruch Fischhoff à la suite d’une série d’expériences au cours desquelles on demande à des sujets leur avis sur un événement historique peu connu comme la guerre anglo-népalaise.

  • Il constate que si on donne à certains participants l’information selon laquelle les Gurkhas du Népal ont remporté la victoire, alors ceux-ci estiment avec confiance qu’ils auraient été capables de prévoir l’issue du conflit.
  • L’inverse se produit, lorsqu’on les informe que les Britanniques ont triomphé.

Dans les 2 cas, les participants pensent qu’ils auraient été capables de prédire la réponse. (Alors qu’il n’y a qu’une seule bonne réponse), c’est cela le biais rétrospectif.

Une fois l’événement terminé, on pense qu’on aurait pu le prédire facilement !

Le biais rétrospectif (l’estimation qu’un événement était plutôt prévisible) apparaît (à postériori) surtout dans les événements jugés tragiques.

Ainsi, ce dernier questionne directement la notion de responsabilité dès lors qu’il s’agit d’évaluer si un événement était effectivement prévisible et donc évitable, et le cas échéant, identifier les responsables.

L’indice FTSE4Good

L’indice boursier FTSE4Good a été conçu par FTSE Russell, une filiale du London Stock Exchange Group pour identifier les sociétés qui œuvrent en faveur de l’environnement, s’attachent à développer le dialogue avec leurs parties prenantes et soutiennent les principes universels des droits de l’homme.

Les entreprises ayant des pratiques liées au tabac, aux armes nucléaires, etc..ne font pas partie de l’indice.

En France, 72 entreprises font partie de cet indice, parmi elle, Accor, Carrefour, Danone,L’Oreal, Air Liquide etc..

Ces dernières font également partie de l’indice CAC40, on retrouve une belle corrélation entre les 2 indices. (Le même raisonnement s’applique pour les entreprises d’autres pays)