« La chance sourit aux audacieux »
Imaginons 2 situations :
- Vous êtes au japon, vous jouez à un jeu de hasard japonais (Pachinko) dans l’espoir de remporter un souvenir, mais la machine était truquée dès le début, aucune chance de gagner !
- Ou encore, vous marchez dans la rue, passez sous un arbre et..un pigeon vous défèque dessus, beurk !
- Dans les 2 cas, on pourrait dire : « Mince, je n’ai pas eu de chance ». Mais est-ce vraiment le cas ?
- La machine est truquée, la chance n’a rien à voir dans votre défaite.
- Pour le cas du pigeon, un coup d’œil au sol et à l’arbre aurait suffit pour anticiper le risque, et donc l’éviter.
Alors finalement, qu’est ce que la chance ? Ici, il ne s’agit pas d’adopter une perspective relativiste, où la perception commande la réalité, où lorsque « tout est dans le regard » on a le « sentiment » d’avoir de la chance ou non, indépendamment des faits.
Il ne s’agit pas non plus de « hasard » où lorsque je lance mon dé, j’espère tomber sur mon chiffre, et j’estime avoir eu de la chance lorsque c’est le cas.
Non, il s’agit d’objectiver la chance, d’en faire un élément concret sur lequel nous pouvons agir : cela nécessite avant tout de la comprendre et nous ramène à la question « qu’est ce que la chance? »

En prenant de la hauteur, on constate que la vie de chacun est une succession de hasards et de fatalités (au sens déterministe), lorsque les chemins des gens se croisent dans n’importe quel contexte, de pures coïncidences voient le jour : c’est de là que provient la chance.
C’est cette évidence – qu’on a seulement à posteriori – que cette coïncidence a joué un rôle si important qu’on lui attribue notre réalisation : positive c’est une chance, négative c’est une malchance, une simple question de point de vue.
En menant la réflexion jusqu’au bout, pour moi la chance est un processus doublement actif : D’abord reconnaitre ces coïncidences, et les utiliser à bon escient.
La chance c’est ce coup d’œil qui nous permet d’éviter le pigeon, c’est reconnaitre qu’elle fait partie de la vie et l’intégrer à notre réflexion, c’est finalement ne pas se reposer sur ses lauriers et continuer à s’améliorer (tout en s’amusant, surtout !).