Le biais de négativité

Le biais de négativité est le phénomène qui fait que les individus sont davantage marqués – toutes choses égales par ailleurs – par les expériences négatives que par les positives, ils prennent davantage en compte les informations négatives que les positives.

En effet, ce sont les informations qui nous apportent un désagrément qui frappent l’attention et qui sont mémorisées le plus facilement et pour plus longtemps.
À l’inverse, nous avons tendance à oublier les bons souvenirs ou toutes les fois où les choses se sont bien déroulées et donc à ne pas les prendre en compte dans notre raisonnement.

Dans les études menées par le psychologue John Cacioppo sur le traitement neuronal du biais de négativité, il a été prouvé que la réponse du cerveau aux stimuli sensoriels, cognitifs et moteurs négatifs provoque une activation beaucoup plus importante que les événements positifs. Surtout dans le cortex cérébral.

Ceci explique pourquoi, nous sommes beaucoup plus motivés par une tâche qui consiste à éviter une expérience négative que motivés par une tâche lorsque le prix est une incitation positive. (éviter de redoubler motive plus que vouloir apprendre pour apprendre).

Heureusement, connaitre ce biais et avoir l’habitude de relativiser sa situation, permet de lutter contre ce dernier!

Le problème corps-esprit

Sommes-nous un corps doté d’un esprit, ou un esprit doté d’un corps ?

Le problème corps-esprit pose la question des relations entre le corps humain (le cerveau en particulier) et l’esprit.
C’est un problème qui a été posé et qui existe quasiment depuis l’origine de la philosophie (posé par Platon).

Il est attesté scientifiquement que nos expériences sensorielles sont causées par des stimuli qui nous parviennent du monde extérieur par le moyen de nos sens (Et pas seulement les cinq sens, mais les sens au sens large).
Il est également attesté, à l’inverse, que nous pouvons mouvoir notre corps en sorte de satisfaire un besoin ou un désir de l’esprit, avant de bouger ma main, j’ai décidé dans mon esprit de le faire, et je peux décider avec quelle force je souhaite le faire, toujours dans mon esprit.

Ainsi, le corps et l’esprit interagissent.

Le principal obstacle théorique à la compréhension de cette interaction est celui de l’« exclusion causale » du domaine physique : si les processus physiques, comme ceux qui se réalisent dans notre corps ou notre cerveau, n’ont de causes ou d’effets que physiques, alors ils ne peuvent avoir d’effets sur l’esprit ou de causes proprement mentales.

  • Si l’esprit n’est rien d’autre qu’un processus physique, comment concevoir la spécificité de l’esprit par rapport au corps ?
  • S’il ne l’est pas, comment expliquer l’influence de l’esprit sur les processus physiques de notre corps ?

La philosophie de l’esprit s’intéresse à ce type de question, et apporte des axes de réponses, parmi elles :

  • Le dualisme : C’est la pensée qui admet tant l’existence du monde matériel que de l’esprit (Descartes est un dualiste)
  • L’occasionnalisme : L’action du corps sur l’esprit et de l’esprit sur le corps est impossible ; en conséquence, c’est Dieu qui agit seul, en conformant la volonté de l’esprit aux actes du corps.
  • Le parallélisme : C’est la thèse selon laquelle les phénomènes de l’esprit et du corps constituent deux séries sans lien de causalité entre elles.
  • L’idéalisme : Tout ce qui est, est un phénomène mental. Soit la réalité est constituée par l’Idée ou les Idées, soit que la réalité extramentale n’est perçue ou conçue qu’à travers nos idées.

Et bien d’autres !

Last Universal Common Ancestor.

La biologie moléculaire l’a établi au siècle dernier : tous les êtres vivants partagent les mêmes grosses molécules porteuses d’information (ADN, ARN et protéines), et le même code génétique pour transférer l’information entre ces molécules. Cette unité du monde vivant indique une origine commune, un ancêtre commun possédant toutes ces caractéristiques et qui nous les aurait transmises.

Ainsi, le dernier ancêtre commun universel est le plus récent type d’organisme dont sont issues toutes les espèces vivant actuellement sur Terre.
Le terme anglais est LUCA pour : Last Universal Common Ancestor.

Sous forme d’arbre, Luca serait le trait noir

Même si les origines de la vie restent incertaines, plusieurs études situent l’apparition de la première forme de vie sur terre, entre 4.1 et 4.28 Md d’années.
LUCA aurait été actif il y a environ 3,3 à 3,8 milliards, il n’est donc pas la première forme de vie sur terre, mais simplement l’ancêtre commun à toutes les espèces vivant actuellement, il est lui-même issu d’une longue évolution.

De plus, à une époque où la seule reproduction était la division cellulaire, l’hypothèse conduisant à un concept de LUCA (tous les êtres vivants sont issus d’un ancêtre commun) s’en voit renforcée.
Cette hypothèse implique l’existence dans le passé lointain d’une cellule telle que tous les êtres vivants actuels en descendent, cette cellule, c’est Luca.