Une pétition de principe est en logique, un raisonnement fallacieux dans lequel on suppose dans les prémisses de la proposition ce qu’on doit prouver.
Ainsi, la conclusion se confond avec tout ou partie des prémisses, et la preuve n’en est pas une en définitive.
L’argument circulaire (raisonnement circulaire) consiste à supposer comme prémisse ce que l’argument veut prouver. C’est un cas particulier de la pétition de principe.
Un argument circulaire ayant pour prémisse A, et pour conclusion B, se présente comme suit :
- une proposition A utilise pour sa justification une proposition B
- Dans le même temps, la justification de la proposition B nécessite la vérité de la proposition A.
Par exemple :
- Les chats mangent des souris. Pourquoi les chats mangent-ils des souris ? (Proposition A)
- Parce que les souris sont la nourriture des chats. (La proposition B, nécessite que la proposition A (qu’on cherche à prouver) soit vraie)
Ce type de raisonnement est évident dans des phrases courtes, mais il peut devenir très difficile à déceler lorsque la boucle se rallonge et comporte plus de deux éléments (par exemple : on veut prouver A, on commence par les propositions B, C, D, …et on utilise Z pour y arriver, sachant que Z suppose que A est vrai), et lorsque la proposition A est reformulée avec des termes différents pour soutenir la proposition B.
De plus, le raisonnement circulaire survient fréquemment lorsqu’on utilise de façon imprécise dans un raisonnement des résultats scientifiques établis par d’autres personnes, sans connaitre les prémisses qui ont été utilisées pour les établir.
Lorsque des chercheurs ont utilisé les travaux d’autres chercheurs comme prémisses, qui ont eux aussi utilisé des travaux d’autres chercheurs dans leurs prémisses, et ainsi de suite, il est très difficile de déceler la boucle.