La biologie évolutive est le domaine de la biologie qui vise à comprendre les scénarios et les mécanismes de l’évolution des espèces, elle regroupe différentes sous-disciplines comme la paléontologie, l’évolution moléculaire, la génétique, etc..
L’hypothèse de la reine rouge est une hypothèse de la biologie évolutive et se résume ainsi : « l’évolution permanente d’une espèce est nécessaire pour maintenir son aptitude face aux évolutions des espèces avec lesquelles elle coévolue ».
Cette hypothèse postule que l’environnement d’un groupe concurrentiel d’organismes (principalement les autres organismes vivants, prédateurs, compétiteurs, ou parasites) se modifierait en permanence, si bien que l’adaptation serait toujours à recommencer, et l’extinction toujours aussi probable.
Van Valen émet cette hypothèse suite à la constatation que la probabilité d’extinction d’un groupe d’êtres vivants est constante au cours des temps.
La constatation se base sur les courbes de survie, établies par Van Valen, d’une cinquantaine de groupes d’organismes vivants tels que des protistes, des plantes et des animaux.
Étant donné que :
- Les différents organismes ont évolué au fil du temps
- La probabilité d’extinction (et donc aussi de survie) des organismes étant constante au fil du temps
On arrive à : « l’évolution permanente d’une espèce est nécessaire pour maintenir son aptitude face aux évolutions des espèces avec lesquelles elle coévolue ».
L’hypothèse tire son nom du deuxième volet d’Alice au pays des merveilles, au cours duquel Alice et la Reine Rouge se lancent dans une course effrénée. Alice demande alors : « On arriverait généralement à un autre endroit si on courait très vite pendant longtemps, comme nous venons de le faire. » Et la reine répondit : « Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu’on peut pour rester au même endroit.»