L’aversion à la dépossession

Introduction :

La finance comportementale (FC) est tout simplement l’application de la psychologie à la finance.

L’aversion à la dépossession ou l’effet de dotation est une hypothèse selon laquelle les gens donnent plus de valeur à un bien ou un service lorsque celui-ci est leur propriété. Autrement dit, plus de valeur est attribuée à une même chose lorsqu’elle nous appartient que lorsqu’elle ne nous appartient pas.

C’est un biais cognitif et émotionnel observé en finance comportementale; il se traduit pour le propriétaire d’un actif à s’être attaché psychologiquement à sa possession.

De ce fait, indépendamment du fait qu’il soit gagnant ou perdant au niveau du prix offert par le marché, ce propriétaire considère que ce prix de marché sous-estime la vraie valeur de cet actif, et que le vendre serait s’appauvrir.

Au niveau de l’offre et de la demande sur le marché, et de la formation des prix, cette résistance à la vente peut se traduire par une sous-réaction des détenteurs d’actifs et entraîner une perturbation des prix (moins de vendeurs pour un même nombre d’acheteurs).

Internet VS Web

Souvent confondus, ces 2 termes sont pourtant très différents !

Internet est un système de réseaux informatiques reliés entre eux.
Le nom Internet est la contraction d’«interconnected network», (réseau interconnecté). Il est la structure qui permet d’envoyer des «paquets» d’informations d’un ordinateur à un autre, grâce à un système d’adresses et de routes qui font parvenir ces informations au bon endroit.

L’ancêtre d’Internet, baptisé ARPANET, a été inventé par le département américain de la Défense dans les années 1960. Il a d’abord été utilisé à des fins militaires, puis pour faciliter la transmission d’informations entre des universités et des centres de recherche.

Internet permet l’utilisation de différentes applications, comme le mail ou le peer2peer, etc…Une des applications d’internet est justement le Web !

Ainsi, le Web n’est qu’une des applications d’Internet, distincte d’autres applications comme le courrier électronique, la visioconférence et le partage de fichiers. Le web est inventé en 1989-1990 par Tim Berners-Lee, c’est le Web qui a rendu le grand public attentif à Internet.

La théorie aristotélicienne de la causalité

La théorie aristotélicienne de la causalité est une classification des différentes causalités sous différents angles.
Comme son nom l’indique, cette théorie a été développée par Aristote. Pour ce dernier, la cause n’est pas simplement ce qui précède l’effet, mais inclut d’autres facteurs comme la volonté d’agir.

Il distingue ainsi quatre types de causes :

  1. cause matérielle : la matière qui constitue une chose)
  2. cause formelle : c’est la définition, ce qui rend quelque chose définissable. (Un homme et une statue d’homme ou la même forme, pourtant ce qui rend l’homme définissable ne l’est pas pour la statue).
  3. cause motrice : le principe de changement, ce d’où procède le mouvement ()
  4. cause finale: la raison d’être de la chose, ce « en vue de quoi » elle existe.
Pour Aristote, répondre en quoi sont faites les choses ne permet pas de définir et d’expliquer ces choses !

En prenant l’exemple d’une maison, on trouve :

  1. La cause matérielle : le bois, le métal et le ciment, et chaque élément matériel constitutif de la maison. (disposer ces matériaux seuls un à un n’en fait pas une maison.)
  2. La cause formelle : c’est le plan de l’architecte, qui pourvoit à la nécessité de donner une forme.
  3. La cause motrice : sont les personnes qui ont participé à la construction de la maison : le menuisier, le peintre, l’électricien, etc.
  4. La cause finale : c’est d’offrir un toit aux habitants de cette maison.

La question « Qu’est-ce qui est cause de cette maison? » trouve donc bien quatre réponses distinctes.