NB : Cet article est le premier d’une série visant à résumer les éléments nécessaire à la compréhension d’une simulation informatique qui sera faite en Python et publiée prochainement.
Les lois du mouvement de Newton sont un ensemble de principes à la base de la grande théorie de Newton sur le mouvement des corps, appelée mécanique newtonienne ou mécanique classique.
La Deuxième loi de Newton ou principe fondamental de la dynamique a pour énoncé original :
« Les changements qui arrivent dans le mouvement sont proportionnels à la force motrice ; et se font dans la ligne droite dans laquelle cette force a été imprimée. »
Une citation qui à elle seule, résume parfaitement le caractère exceptionnel des scientifiques !
Mathématiquement, la quantité de mouvement (accélération * masse) d’un solide est égale à la somme des forces extérieures (Fi) qui s’exercent sur lui :
En généralisant à «N» objets, l’équation s’écrit sous la forme :
Les masses (m1, ..,mj) sont des constantes, les positions (q1,..qj) sont à 3 dimensions et dépendent du temps.
Ici, les masses, positions et accélérations – sont exprimées sous forme de vecteurs.
Ainsi, le terme de gauche est le produit de la masse de la particule et de son accélération, tandis que le terme de droite est la somme des forces gravitationnelles (issues des N-1 autres objets) qui s’exercent sur la particule. Ces forces sont proportionnelles aux masses concernées et varient proportionnellement à l’inverse du carré de la distance de ces masses (le cube au dénominateur est compensé par le «qj − qk» au numérateur).
« L’intelligence n’est pas la seule forme de la pensée. Il existe d’autres facultés de connaissance, déposées également par l’évolution de la vie, qui se rapportent directement à la réalité: l’instinct et l’intuition.»
Ainsi, on constate que Bergson distingue « l’intelligence » et « l’intuition ». Pour lui, l’intelligence est réglée sur la matière, c’est-à-dire qu’elle permet de connaître en agissant sur la matière par l’intermédiaire d’outils et de connaître certains objets par l’intermédiaire de leurs interactions, donc avant tout par l’intermédiaire de l’espace.
L’intuition, quant à elle, est réglée sur la durée, elle se place dans la mobilité et le mouvement : si on veut la saisir, on doit se laisser emporter par le mouvement. C’est pour lui « la sympathie par laquelle on se transporte à l’intérieur d’un objet pour coïncider avec ce qu’il a d’unique et par conséquent d’inexprimable ».
Là est la ligne de démarcation bien nette entre l’intuition et l’intelligence : l’intuition transcende les cadres clos que l’intelligence fabrique pour s’approprier le monde, et va chercher à l’intérieur de la vie une source de connaissance.
Du même auteur : l’idée de l’avenir est pus féconde que l’avenir lui-même
Bergson ouvre ainsi la voie à une métaphysique (branche de la philosophie qui étudie la nature fondamentale de la réalité) nouvelle : faire de la philosophie une science fondée sur l’intuition comme méthode, dont les résultats proviendraient de l’expérience et qui serait aussi rigoureuse que les sciences fondées sur l’intelligence comme les mathématiques au premier chef.
Malgré cela, il n’oppose pas l’intuition à l’intelligence, en effet, l’intuition n’est possible qu’au terme d’un long effort intellectuel, comme une ressaisie synthétique des données analysées par l’intelligence. Par ailleurs, l’intuition ne peut se communiquer qu’à l’aide de l’intelligence.
De plus, à l’époque le monde vivant est envisagé selon des lois purement mécaniques, les scientifiques réduisant les phénomènes psychiques aux processus biochimiques du cerveau, la pensée d’Henri Bergson dénote en rejetant les théories associant la vie à un unique fait physique – qu’il soit mécaniste ou finaliste – le philosophe l’envisage au contraire comme l’expression d’un « élan vital » : « une force créant de façon imprévisible des formes toujours plus complexes », traversant matière et esprit et expliquant l’évolution et le développement des organismes.
« La science informatique n’est pas plus la science des ordinateurs que l’astronomie n’est celle des télescopes. »
Disait Hal Abelson, mathématicien et informaticien américain au MIT.
L’informatique est un domaine d’activité scientifique, technique, et industriel concernant le traitement automatique de l’information : Information – automatique forment le mot informatique.
Ses champs d’application peuvent être séparés en deux branches :
théorique : concerne la définition de concepts et modèles ;
pratique : s’intéresse aux techniques concrètes de mise en œuvre.
Le mot « numérique » quant à lui, vient du latin « numerus » (« nombre », « multitude ») et signifie « représentation par nombres ».
On oppose ainsi le calcul numérique (l’arithmétique et l’analyse numérique) effectué sur des circuits logiques électroniques basés sur un système binaire représentant des nombres entiers ou des nombres à virgule flottante, au calcul littéral (par lettres, ou algèbre : ax + b) et au calcul analogique, opérant sur des grandeurs électriques approximatives.
Ainsi, on dit numérique une information qui se présente sous forme de nombres associés à une indication de la grandeur physique à laquelle ils s’appliquent, permettant les calculs, les statistiques, la vérification des modèles mathématiques.
Les données informatiques qui sont traitées par les ordinateurs sont donc numériques, car à la fin, un ordinateur ne traite que des 0 et des 1 (des données binaires).
En revanche, tout ce qui est numérique n’est pas forcément informatique : on peut très bien faire le calcul numérique suivant : 5 + 3 = 8, sans faire appel à l’informatique !