Le Principe KISS

KISS est un acronyme signifiant Keep it simple, stupid (garde ça simple, idiot).
Ce principe est une ligne directrice de conception qui préconise la simplicité dans la conception et que toute complexité non indispensable devrait être évitée dans toute la mesure du possible.

Ce principe est attribué à la marine de guerre la plus puissante au monde, l’US Navy. En effet durant les années 70, un ingénieur de l’US Navy nommé Kelly Johnson aurait lancé un défi à son équipe, voulant que l’avion qu’ils étaient entrain de concevoir, puisse être réparé pendant un combat par un mécanicien moyen, doté de peu d’outils.

Une application systématique du principe KISS peut être dangereuse, en effet, le principe KISS proscrit les seules complexités non indispensables, mais certains problèmes complexes nécessitent une approche complexe et paradoxalement, tenter d’utiliser des moyens simples pour résoudre un problème complexe peut conduire à une complexité encore plus grande.

Faire simple n’est pas forcément facile !

Ce principe est souvent appliqué en Informatique, notamment dans le développement de logiciels, mais peut être appliqué à n’importe quel sujet bien au-delà de l’informatique.

Le principe KISS n’est pas sans rappeler le principe du rasoir d’Ockham, il est en effet une illustration.

Enfin, Léonard de Vinci disait : « La simplicité est la sophistication suprême »

L’entropie de Shannon

L’entropie de Shannon, est une fonction mathématique qui, intuitivement, correspond à la quantité d’information contenue ou délivrée par une source d’information (un texte, un signal électrique, un fichier informatique, une image, …).

L’entropie peut simplement être vue comme l’incertitude qui résulte des messages émis par la source, une source émettant toujours le signal ‘1’ aura une entropie nulle (pas d’incertitudes quant aux messages suivants), si le signal alterne entre ‘1’ et ’11’, l’entropie est > 0.

En d’autres termes, l’entropie de Shannon représente quantitativement l’incertitude qui règne sur l’information émanant de la source, elle indique alors la quantité d’information nécessaire pour que le récepteur puisse déterminer sans ambiguïté ce que la source a transmis. Plus le récepteur reçoit d’information sur le message transmis, plus l’entropie (incertitude) vis-à-vis de ce message croît.

Étant donné une variable aléatoire discrète X, avec des résultats possibles x_1, …, x_n, qui se produisent avec la probabilité P(x_ 1), …, P(x_n).
L’entropie de X (H(x)) est formellement définie suivant la formule.

L’entropie de Shannon est utilisée en imagerie (médicale ou spatiale) elle permet notamment de recaler deux images différentes l’une sur l’autre en minimisant l’entropie des deux images.
En pratique cela permet de comparer les scanners d’un patient A quelconque avec un patient de référence B. Enfin, en génétique, l’entropie de Shannon permet de repérer sur un chromosome les portions d’ADN contenant le plus d’information.

Le cylindre de Cyrus

Le cylindre de Cyrus est un cylindre d’argile sur lequel est inscrite en akkadien cunéiforme (langue afro-asiatique) une proclamation du roi de Perse Cyrus II (dit Cyrus le Grand).

Le texte sur le cylindre fait l’éloge de Cyrus le Grand, présente sa généalogie et le dépeint comme un roi d’une lignée de rois.

Le texte stipule que Cyrus a bien été accueilli par le peuple de Babylone comme leur nouveau chef et qu’il est entré dans la ville en paix.

Il fait appel à Marduk (le plus grand dieu babylonien) pour protéger et aider Cyrus et son fils, il glorifie Cyrus comme un bienfaiteur des citoyens de Babylone qui a amélioré leurs vies, rapatrié les personnes déplacées, restauré les temples et lieux de culte à travers la Mésopotamie et dans la région et proclame la liberté totale de culte dans son empire.

Extrait du texte du Cylindre : « Je suis Cyrus, roi du monde, grand roi, puissant roi, roi de Babylone, roi de Sumer et d’Akkad, roi des quatre quarts, le fils de Cambyse, grand roi, roi d’Anšan, petit-fils de Cyrus, grand roi, roi d’Anšan, descendant de Teispès, grand roi, roi d’Anšan, d’une lignée royale éternelle, dont Bēl et Nabû aiment la royauté, dont ils désirent le gouvernement pour le plaisir de leur cœur. Quand je suis entré à Babylone d’une manière pacifique, j’établis ma demeure seigneuriale dans le palais royal au sein des réjouissances et du bonheur.»

De plus, il a été également attribué au cylindre d’être la « première charte des droits de l’homme », en effet, en 1971 l’ONU l’a traduit dans toutes ses langues officielles et en a fait un précurseur de la Déclaration des droits de l’homme.