Le programme Copernicus

Copernicus est le nom d’un « programme européen de surveillance de la Terre ».

Il s’agit d’une initiative conjointe de l’Agence spatiale européenne (ESA) et de l’Agence européenne pour l’environnement (AEE).
Ce programme vise à doter l’Europe d’une capacité opérationnelle et autonome d’observation de la Terre, et offre un accès totalement gratuit aux données satellites, regroupé autour de six thèmes : le sol, les océans, le traitement de l’urgence, l’atmosphère, la sécurité et le changement climatique.

Par exemple, Prev’Air, est un service gratuit permettant à tout citoyen d’être informé de la qualité de l’air qu’il va respirer durant les trois prochains jours.

Le logo du programme

Le nom Copernicus est un hommage à Nicolas Copernic (en latin : Nicolaus Copernicus), un grand scientifique et observateur européen qui est à l’origine de la théorie de l’Héliocentrisme (la terre n’est pas le centre du système solaire, mais c’est bien le soleil qui en est le centre).

Une belle initiative européenne qui mérite d’être plus connue !

Les sénateurs par catégorie professionnelle

Le site du sénat a rendu publiques certaines données relatives aux sénateurs (nom, prénom, âge, catégorie professionnelle, groupe politique, etc..)

Ces données permettent d’apprendre que, depuis 1899, la catégorie professionnelle la plus présente chez les sénateurs et contre toute intuition, est la profession agricole.

Plus on avance dans le temps, et plus le nombre de sénateurs appartenant à cette catégorie diminue, avec en parallèle, une augmentation du nombre de sénateurs ayant été cadres dans le secteur privé.

De plus, la tendance nationale n’est pas partagée partout, à l’échelle des circonscriptions on peut observer des tendances très révélatrices :

  • Pour la circonscription de Yonne, les professions agricoles sont les plus présentes
  • Pour la circonscription des Français établis à l’étranger, ce sont les chefs d’entreprises qui sont les plus présents.

Sous l’hypothèse que les sénateurs, reflètent l’ensemble de la population, on pourrait déduire que la plupart des Français établis à l’étranger sont chefs d’entreprise.

Tout ceci montre un changement qui reflète l’évolution de l’époque, et qui sera beaucoup mieux interprétée par un sociologue que par moi !

Biais de publication

Un biais de publication désigne en science le fait que les chercheurs et les revues scientifiques ont bien plus tendance à publier des expériences ayant obtenu un résultat positif (statistiquement significatif) que des expériences ayant obtenu un résultat négatif (soutenant l’hypothèse nulle, au sens d’un test statistique).

Ce biais de publication donne aux lecteurs une perception biaisée (vers le positif) de l’état de la recherche.

Ce dernier entraîne un effet tiroir, les résultats non significatifs restent « au fond du tiroir » et ne sont jamais publiés, alors que les résultats significatifs sont surreprésentés. Ainsi, ce biais suggère l’existence d’études, avec des résultats négatifs, non connues par le grand public, car non publiées.

Il y a des méthodes qui permettent d’éliminer les biais de publication. Par exemple, il existe des bases de données publiques dans lesquelles les essais cliniques peuvent être enregistrés avant qu’ils ne débutent. Tous les essais enregistrés sont ainsi connus, y compris ceux qui finalement ne démontrent pas de bénéfice significatif du traitement de l’étude. Les chercheurs sont encouragés à enregistrer leurs essais, car, par exemple, certaines revues médicales renommées insistent sur le fait qu’elles ne publient que les essais qui ont été enregistrés dans une base de données publique.