Le cylindre de Cyrus

Le cylindre de Cyrus est un cylindre d’argile sur lequel est inscrite en akkadien cunéiforme (langue afro-asiatique) une proclamation du roi de Perse Cyrus II (dit Cyrus le Grand).

Le texte sur le cylindre fait l’éloge de Cyrus le Grand, présente sa généalogie et le dépeint comme un roi d’une lignée de rois.

Le texte stipule que Cyrus a bien été accueilli par le peuple de Babylone comme leur nouveau chef et qu’il est entré dans la ville en paix.

Il fait appel à Marduk (le plus grand dieu babylonien) pour protéger et aider Cyrus et son fils, il glorifie Cyrus comme un bienfaiteur des citoyens de Babylone qui a amélioré leurs vies, rapatrié les personnes déplacées, restauré les temples et lieux de culte à travers la Mésopotamie et dans la région et proclame la liberté totale de culte dans son empire.

Extrait du texte du Cylindre : « Je suis Cyrus, roi du monde, grand roi, puissant roi, roi de Babylone, roi de Sumer et d’Akkad, roi des quatre quarts, le fils de Cambyse, grand roi, roi d’Anšan, petit-fils de Cyrus, grand roi, roi d’Anšan, descendant de Teispès, grand roi, roi d’Anšan, d’une lignée royale éternelle, dont Bēl et Nabû aiment la royauté, dont ils désirent le gouvernement pour le plaisir de leur cœur. Quand je suis entré à Babylone d’une manière pacifique, j’établis ma demeure seigneuriale dans le palais royal au sein des réjouissances et du bonheur.»

De plus, il a été également attribué au cylindre d’être la « première charte des droits de l’homme », en effet, en 1971 l’ONU l’a traduit dans toutes ses langues officielles et en a fait un précurseur de la Déclaration des droits de l’homme.