Internet VS Web

Souvent confondus, ces 2 termes sont pourtant très différents !

Internet est un système de réseaux informatiques reliés entre eux.
Le nom Internet est la contraction d’«interconnected network», (réseau interconnecté). Il est la structure qui permet d’envoyer des «paquets» d’informations d’un ordinateur à un autre, grâce à un système d’adresses et de routes qui font parvenir ces informations au bon endroit.

L’ancêtre d’Internet, baptisé ARPANET, a été inventé par le département américain de la Défense dans les années 1960. Il a d’abord été utilisé à des fins militaires, puis pour faciliter la transmission d’informations entre des universités et des centres de recherche.

Internet permet l’utilisation de différentes applications, comme le mail ou le peer2peer, etc…Une des applications d’internet est justement le Web !

Ainsi, le Web n’est qu’une des applications d’Internet, distincte d’autres applications comme le courrier électronique, la visioconférence et le partage de fichiers. Le web est inventé en 1989-1990 par Tim Berners-Lee, c’est le Web qui a rendu le grand public attentif à Internet.

La théorie aristotélicienne de la causalité

La théorie aristotélicienne de la causalité est une classification des différentes causalités sous différents angles.
Comme son nom l’indique, cette théorie a été développée par Aristote. Pour ce dernier, la cause n’est pas simplement ce qui précède l’effet, mais inclut d’autres facteurs comme la volonté d’agir.

Il distingue ainsi quatre types de causes :

  1. cause matérielle : la matière qui constitue une chose)
  2. cause formelle : c’est la définition, ce qui rend quelque chose définissable. (Un homme et une statue d’homme ou la même forme, pourtant ce qui rend l’homme définissable ne l’est pas pour la statue).
  3. cause motrice : le principe de changement, ce d’où procède le mouvement ()
  4. cause finale: la raison d’être de la chose, ce « en vue de quoi » elle existe.
Pour Aristote, répondre en quoi sont faites les choses ne permet pas de définir et d’expliquer ces choses !

En prenant l’exemple d’une maison, on trouve :

  1. La cause matérielle : le bois, le métal et le ciment, et chaque élément matériel constitutif de la maison. (disposer ces matériaux seuls un à un n’en fait pas une maison.)
  2. La cause formelle : c’est le plan de l’architecte, qui pourvoit à la nécessité de donner une forme.
  3. La cause motrice : sont les personnes qui ont participé à la construction de la maison : le menuisier, le peintre, l’électricien, etc.
  4. La cause finale : c’est d’offrir un toit aux habitants de cette maison.

La question « Qu’est-ce qui est cause de cette maison? » trouve donc bien quatre réponses distinctes.

La théorie de l’action raisonnée

Introduction :

  1. La psychologie expérimentale est le champ de la psychologie basé sur la méthode scientifique expérimentale. Elle a pour objet l’étude des comportements directement observables.
  2. La psychologie sociale est la branche de la psychologie expérimentale qui étudie de façon empirique comment « les pensées, les émotions et les comportements des individus sont influencés par la présence réelle, imaginaire ou implicite d’autres personnes ».

La théorie de l’action raisonnée (TAR) est un modèle de psychologie sociale développée par Martin Fishbein and Icek Ajzen en 1967.

Cette théorie est utilisée pour prévoir comment les individus vont se comporter en fonction de leurs attitudes préexistantes, de leurs intentions comportementales et de normes subjectives.
Cette théorie indique que la décision de l’individu de s’engager dans un comportement particulier est fondée sur les résultats que l’individu espère atteindre à la suite de l’exécution du comportement (Son action est raisonnée).

Les différents facteurs – qui, selon cette théorie – déterminent le comportement.

Ainsi, selon cette théorie, l’intention d’accomplir un certain comportement précède le comportement lui-même. La TAR suggère que des intentions plus fortes conduisent à un effort accru pour effectuer le comportement, ce qui augmente également la probabilité que le comportement soit in fine, effectué.

Pour juger de la force des intentions, il faut pouvoir les mesurer, et c’est ce que vise à faire la formule ci-dessous :