L’effet Venturi

La conservation de l’énergie est un principe physique, selon lequel l’énergie totale d’un système isolé est invariante au cours du temps.

Ce principe impose que pour tout phénomène physique l’énergie totale initiale du système isolé soit égale à l’énergie totale finale, donc que de l’énergie passe d’une forme à une autre durant le déroulement du phénomène, sans création ni disparition d’énergie.

L’effet Venturi concerne les mouvements des fluides (qu’ils soient liquides ou gazeux). Il peut s’énoncer de la façon suivante : « dans le cas d’un écoulement horizontal, si la section d’écoulement diminue, la pression dans le fluide diminue également (et la vitesse d’écoulement augmente)« .

Illustration de l’effet Venturi, la surface d’écoulement diminue, ce qui entraine une hausse de la vitesse (Principe de conservation de l’énergie).

Ainsi, dans les zones montagneuses, l’effet Venturi est fréquemment présent :

  1. Quand l’air à proximité de la surface du terrain, en circulation globalement horizontale, rencontre une montagne (sa section d’écoulement diminue), il est obligé, pour franchir cet obstacle, de passer par-dessus s’il ne peut pas passer sur les côtés.
  2. La zone de circulation étant moindre, l’air se retrouve dès lors accéléré de manière à conserver le même débit qu’avant (quantité d’air passant par un point par unité de temps).
  3. C’est pour cette raison que le vent au sommet des montagnes est toujours plus important que celui à leur base.
L’effet Venturi à grande échelle.

Un détroit maritime entre deux côtes montagneuses crée aussi un puissant effet Venturi. Ainsi des sites comme Tarifa (point le plus resserré du détroit de Gibraltar) ou les Bouches de Bonifacio sont des lieux très ventés (et très fréquentés par les amateurs de planche à voile ou de kitesurf).

It’s the economy, stupid !

James Carville, né le 25 octobre 1944 à Carville (Louisiane), est un animateur de télévision et un commentateur politique américain. Il est connu pour son rôle de stratégiste dans la campagne présidentielle de Bill Clinton en 1992, et pour avoir popularisé la phrase « It’s the economy, stupid!« .

Cette phrase est devenue un slogan dans la compagne présidentielle de Bill Clinton (Si l’économie s’améliore, tout ira pour le mieux).

Récemment Greta Thunberg a publié une photo parodiant la phrase en écrivant « It’s the planet, stupid! »

Plus tard, cette phrase est devenue culte aux États-Unis et fait désormais partie de la culture populaire, elle est très souvent parodiée, comme :

  1. « It’s the deficit, stupid! »
  2. « It’s the corporation, stupid! »
  3. « It’s the math, stupid! »
  4. « It’s the infrastructure, stupid! »

L’ignorance rationnelle

La psychologie sociale étudie de façon empirique comment les pensées, les émotions et les comportements des gens sont influencés par la présence réelle, imaginaire ou implicite d’autres personnes, ou encore par les normes culturelles et les représentations sociales.

Ainsi, la loi du moindre effort en psychologie sociale (Ou l’ignorance rationnelle) est le fait de renoncer à chercher un complément d’information avant de prendre une décision lorsque le coût pour obtenir ce complément est jugé (à tort ou à raison) supérieur à l’enjeu de cette décision.

Il s’agit au départ d’un phénomène individuel, mais qui peut avoir des effets dans les domaines soumis à des décisions collectives, telles que l’économie ou les élections. L’ignorance rationnelle de chacun peut être la source d’erreurs collectives et provoquer des prophéties autodestructrices.


Elle peut également faciliter les manipulations par des leaders d’opinion comptant sur le fait que les gens qu’ils veulent convaincre n’iront pas creuser davantage les « vérités » qu’ils prétendent exposer.

À une échelle individuelle, par exemple, pour décider quel aliment est meilleur pour la santé, on pourrait choisir de simplement opter pour l’aliment contenant le moins de sucre, sans pour autant creuser davantage dans les différents apports nutritionnels de chaque aliment.