Le raisonnement inductif
Le raisonnement déductif (présenté ici) part d’une idée générale pour en déduire des propositions particulières.
Il est tout à fait possible de faire l’inverse, c’est-à-dire partir d’observations particulières et tenter de les généraliser pour aboutir à une conclusion, c’est le principe du raisonnement inductif.
- Après avoir observé que l’eau, l’huile et le lait se congèlent sous l’influence du froid
- Nous en inférons que tous les liquides doivent se congeler, pourvu que le froid soit assez intense
Nous procédons par induction, nous regardons le cas particulier de 3 liquides, et nous tentons de généraliser ça à tous les liquides.
L’inverse, c’est à dire :
- Tous les liquides sont susceptibles de se congeler
- Si le mercure est un liquide
- Donc il peut se congeler
Nous procédons cette fois dans le sens inverse, à savoir par déduction.
Il faut bien remarquer qu’avant de déduire certaines vérités particulières d’une formule générale, il faut déjà s’être élevé et avoir trouvé cette formule : or, dans la plupart des cas, nous ne pouvons y parvenir qu’au moyen de l’induction !
Autrement dit, c’est par l’induction qu’on acquiert la connaissance : on fait des tests sur des cas particuliers, et on tente de les généraliser pour obtenir une règle, une loi générale.
La méthode déductive quant à elle, est la méthode par laquelle on enseigne et on transmet la loi générale trouvée.
Attention, l’étape de la généralisation est la plus délicate, on peut très bien généraliser et se tromper !
Un exemple classique de mauvaise généralisation :
- Tous les cygnes que j’ai vus sont blancs
- Ce cygne est également blanc
- Tous les cygnes sont donc blancs
Le raisonnement déductif
En logique mathématique, la déduction relie des propositions dites prémisses à une proposition dite conclusion.
Autrement dit, la déduction est une opération par laquelle on établit au moyen de prémisses une conclusion qui en est la conséquence.
Un syllogisme est un raisonnement logique mettant en relations au moins trois propositions : deux ou plus d’entre elles, appelées « prémisses », conduisent à une « conclusion ». Ce mot a été inventé par Aristote.
Exemple de syllogisme :
Prémisses :
- Tous les hommes sont mortels.
- Or tous les Athéniens sont des hommes.
Déduction :
- Donc tous les Athéniens sont mortels.
Ou alors (en excluant les manchots et autres !) :
- Les oiseaux peuvent voler
- Tna est un oiseau
- Tna peut donc voler
Il y’a plusieurs siècles, Aristote (384 av. J.-C) a été le premier à écrire et a formalisé les règles de la logique, dans ses ouvrages L’Organon