L’Hypothèse de la reine rouge

La biologie évolutive est le domaine de la biologie qui vise à comprendre les scénarios et les mécanismes de l’évolution des espèces, elle regroupe différentes sous-disciplines comme la paléontologie, l’évolution moléculaire, la génétique, etc..

L’hypothèse de la reine rouge est une hypothèse de la biologie évolutive et se résume ainsi : « l’évolution permanente d’une espèce est nécessaire pour maintenir son aptitude face aux évolutions des espèces avec lesquelles elle coévolue ».

Cette hypothèse postule que l’environnement d’un groupe concurrentiel d’organismes (principalement les autres organismes vivants, prédateurs, compétiteurs, ou parasites) se modifierait en permanence, si bien que l’adaptation serait toujours à recommencer, et l’extinction toujours aussi probable.

Van Valen émet cette hypothèse suite à la constatation que la probabilité d’extinction d’un groupe d’êtres vivants est constante au cours des temps.
La constatation se base sur les courbes de survie, établies par Van Valen, d’une cinquantaine de groupes d’organismes vivants tels que des protistes, des plantes et des animaux.

Étant donné que :

  1. Les différents organismes ont évolué au fil du temps
  2. La probabilité d’extinction (et donc aussi de survie) des organismes étant constante au fil du temps

On arrive à : « l’évolution permanente d’une espèce est nécessaire pour maintenir son aptitude face aux évolutions des espèces avec lesquelles elle coévolue ».

Alice et la reine rouge doivent courir (évoluer) pour rester au même endroit.

L’hypothèse tire son nom du deuxième volet d’Alice au pays des merveilles, au cours duquel Alice et la Reine Rouge se lancent dans une course effrénée. Alice demande alors : « On arriverait généralement à un autre endroit si on courait très vite pendant longtemps, comme nous venons de le faire. » Et la reine répondit : « Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu’on peut pour rester au même endroit.»

L’effet Venturi

La conservation de l’énergie est un principe physique, selon lequel l’énergie totale d’un système isolé est invariante au cours du temps.

Ce principe impose que pour tout phénomène physique l’énergie totale initiale du système isolé soit égale à l’énergie totale finale, donc que de l’énergie passe d’une forme à une autre durant le déroulement du phénomène, sans création ni disparition d’énergie.

L’effet Venturi concerne les mouvements des fluides (qu’ils soient liquides ou gazeux). Il peut s’énoncer de la façon suivante : « dans le cas d’un écoulement horizontal, si la section d’écoulement diminue, la pression dans le fluide diminue également (et la vitesse d’écoulement augmente)« .

Illustration de l’effet Venturi, la surface d’écoulement diminue, ce qui entraine une hausse de la vitesse (Principe de conservation de l’énergie).

Ainsi, dans les zones montagneuses, l’effet Venturi est fréquemment présent :

  1. Quand l’air à proximité de la surface du terrain, en circulation globalement horizontale, rencontre une montagne (sa section d’écoulement diminue), il est obligé, pour franchir cet obstacle, de passer par-dessus s’il ne peut pas passer sur les côtés.
  2. La zone de circulation étant moindre, l’air se retrouve dès lors accéléré de manière à conserver le même débit qu’avant (quantité d’air passant par un point par unité de temps).
  3. C’est pour cette raison que le vent au sommet des montagnes est toujours plus important que celui à leur base.
L’effet Venturi à grande échelle.

Un détroit maritime entre deux côtes montagneuses crée aussi un puissant effet Venturi. Ainsi des sites comme Tarifa (point le plus resserré du détroit de Gibraltar) ou les Bouches de Bonifacio sont des lieux très ventés (et très fréquentés par les amateurs de planche à voile ou de kitesurf).

It’s the economy, stupid !

James Carville, né le 25 octobre 1944 à Carville (Louisiane), est un animateur de télévision et un commentateur politique américain. Il est connu pour son rôle de stratégiste dans la campagne présidentielle de Bill Clinton en 1992, et pour avoir popularisé la phrase « It’s the economy, stupid!« .

Cette phrase est devenue un slogan dans la compagne présidentielle de Bill Clinton (Si l’économie s’améliore, tout ira pour le mieux).

Récemment Greta Thunberg a publié une photo parodiant la phrase en écrivant « It’s the planet, stupid! »

Plus tard, cette phrase est devenue culte aux États-Unis et fait désormais partie de la culture populaire, elle est très souvent parodiée, comme :

  1. « It’s the deficit, stupid! »
  2. « It’s the corporation, stupid! »
  3. « It’s the math, stupid! »
  4. « It’s the infrastructure, stupid! »