Le paradoxe du fromage à trous

Ce paradoxe met en évidence que l’application de syllogisme(prémisses => conclusion) sans discernement (de contexte notamment) est source d’aberrations.

Il s’énonce comme suit :

  • Plus il y a de fromage, plus il y a de trous ;
  • or plus il y a de trous, moins il y a de fromage ;
  • donc plus il y a de fromage, moins il y a de fromage.

À première vue, l’énoncé a l’air logique, mais le diable se cache dans les détails ! En réalité les 2 premières phrases sont vraies dans des contextes totalement différents.

  1. En considérant que le fromage (emballé) possède un volume, les trous font partie de son volume.
  2. Et la densité du fromage comme étant : matière/volume (avec matière : le fromage uniquement sans les trous).

Dans la première phrase :

Plus il y a de fromage, plus il y a de trous

Plus il y a de fromage => plus il y a de matière et plus il y’a de volume.
Plus il y a de trous => comme la matière et le volume augmente tous deux, la densité (le rapport matière/volume) ne change pas.

Plus il y a de fromage, plus il y a de trous est vraie dans un contexte où le volume est croissant, et la densité constante.

Dans la seconde phrase :

Plus il y a de trous, moins il y a de fromage

Plus il y a de trous => comme les trous font partie du volume emballé du fromage, alors l’augmentation des trous, ne change pas le volume, ce dernier est constant.
Moins il y a de fromage => Si la matière fromage diminue, alors la densité (matière/volume) diminue.

Plus il y a de trous, moins il y a de fromage est vraie dans un contexte où le volume est constant, et la densité décroissante

En arrivant à la conclusion, on obtient une confusion de contexte, ce qui ne permet justement pas de conclure. (Les 2 contextes s’opposent)

Des formulations différentes du paradoxes existent, comme :

  • Tout ce qui est rare est cher
  • Un cheval bon marché est rare
  • Donc un cheval bon marché est cher.

Ou encore, une qui est d’actualité :

  • Plus il y’a de virus plus il y’a de morts
  • Plus il y’a de morts, moins il y’a de virus
  • Plus il y’a de virus, moins il y’a de virus

Le programme Copernicus

Copernicus est le nom d’un « programme européen de surveillance de la Terre ».

Il s’agit d’une initiative conjointe de l’Agence spatiale européenne (ESA) et de l’Agence européenne pour l’environnement (AEE).
Ce programme vise à doter l’Europe d’une capacité opérationnelle et autonome d’observation de la Terre, et offre un accès totalement gratuit aux données satellites, regroupé autour de six thèmes : le sol, les océans, le traitement de l’urgence, l’atmosphère, la sécurité et le changement climatique.

Par exemple, Prev’Air, est un service gratuit permettant à tout citoyen d’être informé de la qualité de l’air qu’il va respirer durant les trois prochains jours.

Le logo du programme

Le nom Copernicus est un hommage à Nicolas Copernic (en latin : Nicolaus Copernicus), un grand scientifique et observateur européen qui est à l’origine de la théorie de l’Héliocentrisme (la terre n’est pas le centre du système solaire, mais c’est bien le soleil qui en est le centre).

Une belle initiative européenne qui mérite d’être plus connue !

Les sénateurs par catégorie professionnelle

Le site du sénat a rendu publiques certaines données relatives aux sénateurs (nom, prénom, âge, catégorie professionnelle, groupe politique, etc..)

Ces données permettent d’apprendre que, depuis 1899, la catégorie professionnelle la plus présente chez les sénateurs et contre toute intuition, est la profession agricole.

Plus on avance dans le temps, et plus le nombre de sénateurs appartenant à cette catégorie diminue, avec en parallèle, une augmentation du nombre de sénateurs ayant été cadres dans le secteur privé.

De plus, la tendance nationale n’est pas partagée partout, à l’échelle des circonscriptions on peut observer des tendances très révélatrices :

  • Pour la circonscription de Yonne, les professions agricoles sont les plus présentes
  • Pour la circonscription des Français établis à l’étranger, ce sont les chefs d’entreprises qui sont les plus présents.

Sous l’hypothèse que les sénateurs, reflètent l’ensemble de la population, on pourrait déduire que la plupart des Français établis à l’étranger sont chefs d’entreprise.

Tout ceci montre un changement qui reflète l’évolution de l’époque, et qui sera beaucoup mieux interprétée par un sociologue que par moi !